Nous quittons Mexico, riche de merveilles historiques et archéologiques mais cela ne doit pas nous faire oublier que Mexico est aussi une ville tentaculaire de 18 millions d'habitants, très
polluée (pas de ciel bleu alors qu'il faisait grand soleil),, bruyante, violente. La pollution ne peut se disperser car la ville est entourée de montagnes (des volcans). Les bidonvilles s'étendent
tellement sur les colline qu'un mur a été construit pour en arrêter la progression. Pas d'équipement sanitaire, sur le toit des maisons des grandes citernes servent de réserves d'eau. Les
paysans quittent les villages pour s'installer à Mexico, construisent un abri de fortune qui deviendra définitif ... Bien sûr, pas de protection en cas de tremblement de terre.
La ville de Mexico s'enfonce, certains bâtiments sont trop lourds pour le sol.
Comment ne pas penser en longeant les bidonvilles de la périphérie au film de Bunuel "Los Olvidados" et plus réemment à "La Zona"... Le monde est vraiment plein d'inégalités...
Nous quittons donc Mexico en direction de Puebla, à l'est de Mexico. Nous longeons des champs de poivrons, de cactus et autres cultures. Les paysans se servent de la faux.
Quand nous arrivons à Puebla, nous cherchons le Popocatepetl, "la montagne qui fume" (5452 m) surnommé (affectueusement ?) "Popo". Il est bien reconnaissable à son panache de fumée qui
sort du cratère. Volcan actif (en 225, il a projeté des cendres jusqu'à 5 km d'altitude). Une légende aztèque raconte que le guerrier Popocatepetl était amoureux de la princesse Itzaccíhuatl, "la
femme blanche". Le père de celle-ci envoya le jeune homme guerroyer au loin et on annonça à la fille que son amoureux était mort et elle en mourut de chagrin. Quand il revint, vivant, il mourut lui
aussi de chagrin. Les dieux les transformèrent en montagnes. On voit dans le sommet d'Itza une femme endormie et Popo, veille sur elle et, pour montrer sa colère, crache le feu.
La ville compte plus de 70 églises et de beaux bâtiments coloniaux décorés d'azulejos. Comme dans toutes les villes mexicaines, les rues se coupent à angle droit.
Notre hôtel, l'hôtel Colonial, est un ancien monastère jésuite, avec des meubles d'époque. Le toit en terrasse permet d'admirer les couchers de soleil et les vues sur les volcans. On y mangea du
poulet au mole poblano (sauce avec 7 variétés de piments et du chocolat amer), Si vous voulez essayer, un
CLIC pour la
recette