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mes passions de retraitée.

famille, point compté, scrapbooking, aquarelle, peinture, généalogie, nature, sorties, voyages, mon blog est le fourre-tout de ma vie de tous les jours

"Dans les bois éternels" de Fred Vargas

Cela faisait longtemps que j'avais acheté "Dans les bois éternels" le dernier policier de Fred Vargas.

J'attendais, je ne sais pour quelle raison, de le lire ! Peut-être pour avoir du temps pour le lire d'une traite. Et c'est ce que j'ai fait, surtout à la fin, quand les pistes menant au tueur se révèlent être fausses.

J'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Ademsberg, le "pelleteux de nuages", rescapé de "Sous les vents de Neptune", et tous les personnages de la brigade avec tous leurs problèmes et leurs particularités. Il y a aussi le chat Boule, amorphe la plupart du temps, mais qui, comme tous les chats, se révèlera extraordinaire. Et le "cousin remué" d'Adamsberg, le Nouveau dans la brigade, qui a les cheveux bruns avec des mèches rousses. Comme Adamsberg, il vient des Pyrénées, d'une vallée voisine. Il a un compte à régler avec Adamsberg, un compte vieux de plus de trente ans. Il parle en alexandrins, comme Racine. Il y a aussi une ombre qui rôde, celle de Sainte Clarisse, la religieuse qui assassinait, celle de l'infirmière meurtrière ? On trouve aussi les paysans normands révoltés car on assassine les grands cerfs de leur région.

J'aime bien aussi les retours à d'autres livres de Fred Vargas, mais ils n'empêchent pas de comprendre l'histoire pour ceux qui n'auraient pas lu "Sous les vents de Neptune", ou "l'homme à l'envers".  

C'est une histoire d'os, ce qui est normal pour Fred Vargas, mais ce sont des os extraordinaires, os pénien de chat, cœur de cerf et groin de porc. Histoire un peu alambiquée, a dit mon mari, mais j'aime bien ça, et on s'y retrouve bien.

Un petit extrait :

"La sœur d'Oswald leur avait servi un énorme petit déjeuner, de ceux qui permettent aux laboureurs de tenir jusqu'au douze coups de minuit. Contrairement au tableau tragique auquel s'attendait Ademsberg, Hermance était gaie et volubile, et en effet gentille à faire pleurer un cheptel entier. Une grande femme un peu étique, qui se déplaçait avec prudence, comme si elle était étonnée d'exister. son bavardage se composait de presque riens, mêlant l'inutile et l'insane, et pouvait sûrement perdurer des heures. Ce qui tenait au fond au grand art, formant une dentelle de mots si fine qu'elle ne contenait plus que des vides."

Si vous voulez lire ce livre, il est disponible aux éditions Viviane Hamy. Mais je peux vous le prêter !

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