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13 Janvier 2012
Qingyanzhen est un bourg fortifié d’époque Ming, établi en 1378. Après avoir franchi les remparts, nous passons sous une arche (paifeng) élevée à fin du XIX è siècle en l’honneur d’une dame Zhou qu’un veuvage précoce n’empêcha pas de rester chaste. La rue est pavée. Un autre paifang est érigé à la mémoire d’un aïeul centenaire de Zhao Yitong, un lettré dont nous visiterons la maison plus tard. Les colonnes en pierre reposent sur des lions. De chaque côté de la rue, les maisons sont en bois. Le village est très touristique et de nombreuses boutiques d’encens, de bougies, de bibelots, de victuailles bordent la rue. Connaissez-vous le nom des fruits jaunes ?
Un homme tapait sur de la pâte de nougat à l’aide d’un maillet, un autre fabriquait un objet en métal argenté, une femme brodait en attendant le client qui allait acheter ses légumes.
Les portes des maisons étaient entourées de sentences parallèles rouges. Sur celle de gauche, 3 ème signe à partir du haut j’ai reconnu le mot « bonheur, bonne fortune ». 福 fu
Dans ce village se trouve une église catholique et un temple consacré à Guanyin.
Dans la maison du lettré Zhao Yitong (1857-1906), des vêtements sont exposés. C’est le premier lettré du Guizhou à avoir passé avec succès les trois niveaux des examens pour être reçu zhuangyuan, major de l’académie impériale. C’était un lettré mais aussi un naïf : dans une maison de thé de Chengdu, il rencontra un marchand de sel à qui il laissa tout son argent contre la promesse d’une livaraison régulière de sel… qui n’arriva jamais. Une histoire qui se répète quel que soit le pays, quelle que soit l’époque.