2 Décembre 2011
Après avoir quitté Biasha, nous prenons l’autoroute : 1 heure pour parcourir 100 km sans être secoué, c’est agréable. Bonheur de courte durée, c’est à nouveau la piste, les cahots et la poussière. En arrivant à Rogjiang, le car passe dans une grande mare pour laver les pneus avant d’entrer dans la ville.
Le nom de Rongjiang signifie « fleuve des banians », arbre sacré. Le lendemain matin, nous faisons un tour de marché : on y end des aliments déjà cuits : pattes de poulet, langues et queues, groins et queues de cochon, canards laqués, poisson, œufs de 100 ans (conservés dans un mélange de cendre, de chaux, de feuilles de thé, de riz non décortiqué. Le jaune devient vert foncé et le blanc presque noir et translucide). On y vend aussi des poissons vivants, des oies et des poules. Les marchands préparaient des animaux morts à même le sol, je ne sais pas ce que c’était. Les blocs gris, c’est de la racine de taro réduite en poudre, mélangée à de l’eau, cuite et moulée.
Les photos sont de très mauvaise qualité, j'avais mal réglé mon appareil !