1 Octobre 2007
Un livre à lire à partir de 13 ans.
Pierre rentre à la pension, et il est inquiet car une semaine avant, il s'est enfui de la pension après avoir mis le feu à la cabane de l'abbé surnommé Duraton. Il avait raté son car suite à une
punition collective et comme il faisait très chaud, il avait cherché refuge dans le parc près de la cabane de Duraton. L'abbé lui avait offert du pschitt et avait voulu le consoler de très, très
près. Pour s'échapper, Pierre avait mis le feu à la cabane.
Dans le car qui le ramène à la pension, il écrit ce qui s'est passé dans un carnet. Les adultes n'ont pas tous le beau rôle, punition collective, refus de laisser partir Pierre qui rate son car.
Heureusement des adultes l'aident, son père (même si l'aide n'est pas explicite, sa grand-mère, le père Para qui le trouve alors qu'il veut regagner sa maison à pied (50 km !) et qui le
ramène en voiture.
L'histoire est racontée de façon très discrète (il n'est fait qu'allusion aux abus que Pierre aurait pu subir), et très drôle aussi, ce qui dédramatise un peu la situation.
J'aime bien le style, on se croirait revenu près de 50 ans en arrière.
Pierre Mezinski écrit beaucoup de livres jeunesse et aussi des livres pour adultes "Simon Rouverin le forçat du canal", "Le montreur de boxe" (qui a été adapté en film avec Borhinger et des
romans policiers avec Corinne Bouchard sous le nom de Marie et Joseph : pour la jeunesse les aventures de Cornin Bouchon, la série des Aladin et pour adultes : "venez voir les cadavres,
mesdames", "le piège au jardinet" "si t'as peur, jappe" !
Pierre Mezinski est venu dans ma classe plusieurs fois à l'occasion du salon du livre du Pithiverais.
Dans cette collection '"Confessions" éditions La Martinière, des auteurs de littérature jeunesse, Yaël Hassn, Susie Morgenstern, Christian Grenier, Claire Mazard, Sarah Cohen-Scali pour ne parler
que de ceux que je connais, racontent leur adolescence.