17 Novembre 2011
Guilin est connue pour ses forêts d’osmanthus au parfum délicat et pour son relief karstique en cônes. Au fil des siècles, le calcaire s’est dissous, formant des rivières souterraines, des grottes, des cavernes et des pitons calcaires que l’on désigne sous le nom de karts coniques
Nous montons en télésiège au sommet de Yaoshan. De là, nous avons une vue inoubliable sur les pains de sucre bleutés qui moutonnent à perte de vue. Il y a des statues de dieux, dont celle de la déesse Guanyin, un des boddisattvas féminisé. C’est la déesse de la fécondation, de la compassion et de la miséricorde. C’est la déesse aux mille bras et aux mille yeux.
Nous redescendons tranquillement en télésiège. Mais des jeunes descendent sur la piste de luge !
Un proverbe dit « il vaut mieux être mortel à Guilin qu’immortel au Paradis ». Guilin, c’est le Paradis sur terre !
Le lendemain, nous avons fait une balade dans le parc du lac Ronghu (lac du banian) situé en face l’hôtel. Des gens faisaient du taï chi, dansaient, jouaient aux cartes, jouaient de l’erhu. Un monsieur calligraphiait un poème sur le sol avec un gros pinceau imbibé d’eau. Calligraphie éphémère. Fluidité du geste pour une œuvre vouée à l’évaporation. La poésie à l’état pur.